La grève des femmes du 14 juin a pris un véritable caractère de masse dans de nombreuses villes. Comment cela se fait-il ? Et quelles conclusions pouvons-nous tirer de la plus grande mobilisation depuis des décennies ?
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La grève des femmes du 14 juin a pris un véritable caractère de masse dans de nombreuses villes. Comment cela se fait-il ? Et quelles conclusions pouvons-nous tirer de la plus grande mobilisation depuis des décennies ?
Le 14 juin dernier, plus de 500 000 femmes manifestaient en Suisse contre les différentes oppressions qu’elles subissent. Nous publions l’entretien suivant avec Sereina W. militante à L’étincelle, publié sur le site de Révolution, section française de la Tendance Marxiste Internationale (TMI).
Partout en Suisse les camarades de l’étincelle ont activement participé à la grève des femmes du 14 juin. Voici nos impressions du “piquet de grève” aux HUG à Genève.
Le mouvement de grève des femmes est l’expression de la radicalisation mondiale des femmes qui en ont marre du sexisme, des bas salaires et de la double charge du travail domestique et salarié. La grève des femmes en 2019 a le potentiel de servir de signal de départ pour une véritable offensive dans la lutte des femmes, mais sous condition que le 14 juin ne reste pas un acte isolé. La question cruciale qui se pose désormais est la suivante : comment le mouvement de la grève des femmes peut-il s’organiser sur le long terme ? Avec ce document, le courant marxiste « l’étincelle » veut apporter des réponses stratégiques et programmatiques.
Deux tiers des femmes en Suisse affirment avoir été harcelées en public durant l’année passée. Un nouveau rapport climatique annonce que la température moyenne augmentera de 1,5 degré jusqu’en 2052. La convergence des luttes est une nécessité ! Mais comment y parvenir ?