Le dimanche 24 mai 2015 restera une date majeure dans l’histoire espagnole. Les élections municipales et régionales se sont tenues à travers toute l’Espagne (à l’exception de la Galice, de l’Andalousie, du Pays Basque et de la Catalogne, où seules des municipales étaient organisées). Le parti de la droite, le PP (Parti du Peuple), a été délogé de la plupart de ses bastions historiques. Mais le virage à gauche de la société espagnole est surtout illustré par l’essor du parti Podemos et des fronts électoraux qu’il a conduits. Ils ont gagné à Madrid, Barcelone, Zaragoza, Corogne, Oviedo, Cádiz… Dans la plupart des grandes villes, le Parti Socialiste (PSOE) – qui n’a de socialiste que le nom – a été dépassé par Podemos, et se trouve relégué au deuxième rang sur l’échiquier politique espagnol. C’est Podemos, désormais, qui détermine l’agenda politique.
Au cours du printemps de 2012, le Québec fut secoué par la plus grande grève étudiante de l’histoire de la province se soldant par la défaite des Libéraux aux élections et l’annulation de la hausse des frais de scolarité. Trois ans plus tard, les étudiant-e-s de la province ont réinvesti la rue afin de démontrer leur opposition à l’austérité dans son ensemble, et dans le but d’être l’étincelle d’un mouvement plus large englobant leurs frères et sœurs salarié-e-s. Quelles sont les leçons à tirer de ces mouvements?
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Des milliers de manifestants se sont violemment heurtés aux autorités dans le district du Linshui, à l’est du Sichouan. Les manifestants demandaient à ce que le tra
cé d’une future ligne de TGV passe par Linshui. Ils ont été accueillis par des matraques et des balles en caoutchouc, on signale plusieurs centaines de personnes blessées par la police et les unités tactiques. Le fait que les autorités aient eu la main si lourde sur la répression est révélateur de l’instabilité du régime.
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