Le Conseil fédéral impose sa stratégie de contamination et supprime irresponsablement les mesures sanitaires. Il s’agit ainsi de protéger « l’économie », c’est-à-dire les profits des entreprises et des riches.
Lire la suite
Le Conseil fédéral impose sa stratégie de contamination et supprime irresponsablement les mesures sanitaires. Il s’agit ainsi de protéger « l’économie », c’est-à-dire les profits des entreprises et des riches.
Le capitalisme est un charognard. Quand le monde périclite, ses vautours se nourrissent du désespoir de la population. La compagnie pharmaceutique Pfizer n’en est que la plus sordide illustration.
« Omicron avec vaccination, c’est plutôt comme des refroidissements » affirme le conseiller fédéral Alain Berset. Cette déclaration résume bien la situation actuelle. La Suisse compte officiellement environ 40 000 nouveaux cas par jour (il est plus probable qu’il y en ait 100 000 par jour), ce qui en fait, par habitant, l’un des chiffres les plus élevés au monde – mais le gouvernement national poursuit imperturbablement sa « stratégie d’immunisation » ( selon le conseiller fédéral Ueli Maurer). Cela signifie que le plus grand nombre possible de personnes doit être infecté par le variant Omicron en un minimum de temps et ainsi s’immuniser contre le coronavirus. Après tout, Omicron n’est pas si grave, comme l’expliquent Berset & Co. C’est un mensonge éhonté !
La lutte contre la pandémie menée par le Conseil fédéral fait penser à une mauvaise blague. Mais la réalité est grave : la cinquième vague est en plein essor. Le nombre d’infections dépasse désormais les 12 000 par jour et les unités de soins intensifs (re)tirent la sonnette d’alarme : « Le triage des patients a déjà commencé : Nous devons déjà décider qui aura une place aux soins intensifs et qui n’en aura pas ». Après deux ans de pandémie, la classe dirigeante et son Conseil fédéral sont absolument incapables de maîtriser la pandémie.
Les votations sur l’initiative sur les soins et la loi Covid montrent la polarisation progressive de la société. Elles révèlent à quel point le Conseil fédéral est affaibli après deux ans de pandémie. Par-dessus le marché, l’explosion de la cinquième vague continue de dévoiler sa politique de santé aux yeux de tous. L’époque de la stabilité suisse est passée.