Le 11 février 2019, la police pakistanaise – connue pour ses arrestations arbitraires, sa brutalité et ses assassinats d’innocents – a arrêté des étudiants et des militants de l’Alliance de la Jeunesse Progressiste (PYA), à Multan. Plusieurs chefs d’accusation ont été retenus contre ces camarades, y compris la « sédition ». Tous ont été relâchés sous caution – sauf un : Rawal Asad, qui est en prison. Il risque d’y rester longtemps et même d’y être torturé. Son seul « crime » est d’être un militant qui s’efforce d’organiser la lutte des étudiants et des travailleurs contre les injustices perpétrées par la direction de l’université, les employeurs et les institutions d’Etat.
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