L’étincelle a participé hier aux festivités et au cortège du 1er mai à Genève. Avec une prévision météo difficile, heureusement que la pluie cessa pendant le cortège traditionnel. Les membres du courant marxiste – l’étincelle ont participé à l’organisation du bloc de la jeunesse socialiste et de l’association des apprenti-e-s de Genève. Notre bloc revendicatif était énergétiquement animé, surtout grâce aux apprenti-e-s qui n’arrêtaient pas de scander leurs slogans combatifs, jusqu’à un tel point que les animateurs du cortège du syndicat Unia sont venus s’exiler chez nous.

Tout au long du rassemblement, du cortège et lors des festivités au parc des Bastions, nos militants ont vendu des exemplaires du nouveau numéro (#10) de notre journal. Cette activité nous a permis de mener des discussions intéressantes entre camarades des différentes composantes de la gauche. Sur les bancs, devant le stand du Parti de Travail, un de nos camarades fut invité à une discussion agitée sur la Grèce et les perspectives de la participation gouvernementale de SYRIZA. Devant le stand Kurde, on a  défendu le fait que même les conditions objectives suisses nous permettaient de construire une organisation révolutionnaire ;  ce que l’existence de notre organisation prouve.

Malgré la météo instable, le cortège a suscité une bonne participation et l’afflux aux stands aux Bastions était encore mieux.  Au stand de la JS, du matériel de propagande était distribué, notamment le programme d’action de la JS que notre tendance a défendu lors de la dernière assemblée annuelle de la JS; et qui était accepté à une large majorité.

Ce premier mai a démontré une fois de plus que la gauche de Genève n’a rien à envier aux autres villes de Suisse. Le cortège était plein d’énergie et de couleurs et partout on pouvait reconnaître les visages des militant-e-s combatifs qu’on avait pu croiser tout au long de l’année aux différents combats menés par la gauche dans cette ville.

Je termine avec une citation du révolutionnaire péruvien Jose Carlos Mariategui de son article « Le Premier Mai et le Front Unique  » :

« Former un front uni, c’est avoir une action solidaire face à un problème concret face à une nécessité urgente. Ce n’est pas renoncer à la doctrine que chacun sert, ni à la position que chacun occupe dans l’avant-garde. La variété des tendances et la diversité des courants idéologiques est inévitable dans cette immense légion humaine qui s’appelle le prolétariat….  Ce qui importe c’est que ces groupes et tendances sachent coopérer face à la réalité concrète du jour. Qu’ils n’emploient pas leurs armes… pour s’agresser les uns les autres, mais pour combattre le vieil ordre social, ses institutions, ses injustices et ses crimes »

Caspar Oertli
JS Genève