La victoire de Pedro Castillo aux élections présidentielles péruviennes a fait l’effet d’un véritable séisme politique, reflétant ainsi l’énorme polarisation sociale du pays. La classe dirigeante a subi une défaite massive, infligée par les masses réunies autour d’un syndicaliste enseignant à la tête d’un parti, Peru libre, qui se définit lui-même comme marxiste, léniniste et mariatéguiste (en référence à Mariátegui, le fondateur du Parti socialiste péruvien). Analyse de Jorge Martin éditeur de la TMI, traduit par nos camarades de Révolution (TMI France).
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