Ni la pluie et le mauvais temps ont réussi à empêcher le cortège du 1er mai 2015 de se dérouler et de regrouper, comme chaque année, de jeunes, travailleurs et travailleuses et autres personnes qui ont défilé depuis le boulevard James-Fazy jusqu’au parc des bastions.

Autour de 15h, le défilé commença et partit en direction du pont du Mont-blanc. On peut souligner la présence de plus en plus importante de jeunes qui ont formé un bloc assez combatif se trouvant entre les syndicats internationaux et les percussions martiales brésiliennes.

Des jeunes stagiaires des organisations internationales organisés autour du Pay your Interns Initiative (PYII) exigeaient la rémunération de leurs stages ce qui d’après eux était contraire aux discours habituels de ces organisations notamment en matière de droits humains et le droit à une rémunération pour celles et ceux qui travaillent. Ils portaient une banderole avec la demande « Pay your Interns ! ».

  

Il y avait également des jeunes de l’Association des Jeunes Engagé-e-s (AJE) qui ont déployé une belle banderole et ont mis en avant les demandes qu’ils défendent depuis déjà plusieurs mois notamment le retrait de la réforme du post-obligatoire. Des membres de la JS étaient aussi présents avec une banderole reprenant la magnifique citation de Karl Liebknecht «  la jeunesse est la flamme de la révolution ».

  

Chaque mouvement avait ses revendications de lutte et les mettait en avant tout en marchant ensemble. En effet, plus que l’aspect « festif », le 1er mai doit réellement être l’occasion d’amener ses revendications et de mobiliser dans les écoles, les lieux de travail et la rue. Mais il faut aussi chercher à les unifier, ce que nous avons essayé de faire en appelant à un bloc jeune bien que les demandes soient différentes. Le capitalisme en crise est incapable de garantir un avenir à des larges secteurs de la société et les attaques envers les conquêtes sociales se multiplient. Il est donc indispensable d’unifier les luttes autour d’un projet politique révolutionnaire afin de mettre fin à ce système de misère et avancer ensemble vers la construction d’une société nouvelle.